mercredi 2 mai 2007

La FRANCE de MONSIEUR SARKOZY

La France de Monsieur Sarkozy, ce serait :

— la remise en cause de la séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire, avec par exemple la remise en cause personnelle des magistrats, accusés de « démissionner » face aux délinquants ;
— la multiplication du fichage des personnes, contre l’avis de la CNIL ;
— la « culture du résultat » dans la police, entraînant une mise en concurrence absurde des commissariats entre eux ;
— une direction unifiée des RG et de la DST, pour en assurer le contrôle ;
— la dégradation du Service Public, avec la réduction du nombre des fonctionnaires,
— la dégradation du système de santé par le remboursement encore réduit des prestations sociales par l’instauration d’une franchise supplémentaire ; par la réduction du nombre des médecins généralistes ;
— le dépistage des signes avant-coureurs de la délinquance chez les enfants de moins de 3 ans, à partir de sa conviction qu’il y a prédisposition génétique à la pédophilie, à la délinquance.…
— une politique économique favorable aux grand patronat avec :
•l’encadrement du droit de grève ;
• le remplacement des CDD et des CDI par un contrat unique qui rendrait encore plus faciles les licenciements ;
• l’exonération des charges sociales sur les heures supplémentaires, ce qui allongerait la durée du travail et réduirait encore les embauches ;
— la vente, chaque année, d’1% du logement social le mieux conservé aux promoteurs privés, ce qui entraînerait une réduction de l’offre d’habitat social, au lieu de l’augmenter, alors que la France compte plus d’un million de demandeurs de HLM ; rappelons que Neuilly, ville où il a été maire pendant 9 ans, compte 3% de logement social, alors que la loi en impose 20% ;
— les cadeaux fiscaux pour les riches , avec la suppression jusqu’à 95% des « droits de donation et de succession » et la suppression de l’impôt sur la fortune ; la baisse de l’impôt sur le revenu qui favorise les tranchesde revenus les plus élevés.
— Une politique extérieure à la botte des États-Unis ; rappelons que N. Sarkozi était favorable à l’intervention militaire de la France en Irak.

« Face au défi de la mondialisation, N. Sarkozy offrirait un pays fracturé et amer, dominé par l’argent roi, une France dépourvue de charme et d’attrait » J.P. Chevènement sur son blog ; le 1er mai 2007

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