vendredi 8 juin 2007

Moyen Orient

Avec le MRC , je pense qu’il est légitime pour la Palestine de diposer d’un État de droit et considère que seule une solution négociée, reconnaissant tant l’existence d’un Etat palestinien que le droit à la sécurité d’Israël, est de nature à créer une paix durable au Proche Orient. Il est de l’intérêt de la France comme de l’Europe, de reconnaître à chaque peuple ses droits, droit au développement, droit à un État viable, droit à la sécurité.

Il faut une reconnaissance et un soutien réel du Gouvernement d’Union Nationale en Palestine, par la France et par l’Union Européenne.
Il faut maintenir l’aide financière de l’Union Européenne en faveur de l’Autorité Nationale Palestinienne.
La diplomatie française de ces derniers mois a révélé une absence de fermeté bien regrettable.
La France est prise au piège des décisions européennes qu’elle a validées par ailleurs, des relations toujours plus étroites avec l’OTAN, et de toutes celles et tous ceux qui ont fait du déclin national leur credo et leur fonds de commerce.
On ne peut laisser l’initiative politique et diplomatique à l’Administration des seuls États Unis. Laisser les Etats Unis d’Amérique seuls maîtres du jeu et de l’agenda ne peut que nuire aux intérêts de tous. La France doit reprendre toute sa place dans les processus de paix au Moyen Orient.

Pour être allée en Israël et Palestine il y a une dizaine d’années déjà, j’ai pu observer l’arrogance avec laquelle les Israëliens expulsent les Palestiniens de Jérusalem-Est, afin d’étendre progressivement leurs implantations.
Je serais même favorable à un retour, bien utopique, aux frontières de 1947.
Quant au retour de tous les réfugiés, il me semble également utopique dans la mesure où certains d’entre eux se sont intégrés dans leur terre d’accueil et que le territoire palestinien ne pourrait, dans son état actuel, loger et nourrir un tel afflux de population.

Affaire Dhaille Royal

Où il est démontré :
1. qu’il ne faut pas se tromper d’adversaire
2. que le ridicule ne tue pas

Paul Dhaille, candidat PRG sur la 6e circonscription, soutenu par le MRC, a été assigné en justice ce jour par Ségolène Royal pour avoir utilisé abusivement son image sur des affiches, dans le cadre des élections législatives. En fait, Paul Dhaille s’est contenté de réutiliser une affiche propriété du PRG pendant la campagne présidentielle.
Le tribunal de grande instance du Havre s’est déclaré incompétent — il s’agit d’un différend d’ordre politique, et ne relevant pas d’une juridiction civile — et a condamné Ségolène Royal aux frais de la procédure, à savoir 1000 euros.
L’image de madame Royal n’est pas ternie, mais l’image du Parti socialiste n’en sort pas grandie.
Car nul n’est dupe : la procédure intentée par Ségolène Royal est le résultat de la démarche du candidat socialiste de cette circonscription auprès de la Présidente de la Région Poitou-Charente.
Ce serait dérisoire si ce candidat ne s’était pas trompé d’adversaire : ce n’est pas à monsieur Dhaille qu’il faut barrer la route, mais bien au candidat UMP et député sortant.
Ce serait dérisoire si cette péripétie ne risquait pas de porter préjudice à la Gauche qu’incarne Paul Dhaille.
La décision du tribunal, dans sa sagesse, démontre l’inanité de la requête ; le candidat socialiste aurait bien dû s’en douter plus tôt, et ne pas s’exposer à une situation ridicule.

samedi 26 mai 2007

Confusion des rôles

La semaine dernière, monsieur Sarkozy recevait les syndicats : n’est-ce pas plutôt une tâche qui relève de la compétence du chef du gouvernement ?
Mardi prochain, monsieur Sarkozy viendra au Havre soutenir la candidature du député sortant Jean-Yves Besselat : dans ma candeur naïve, je m’imaginais qu’une telle tâche relevait plutôt d’un chef de parti.

Monsieur Sarkozy est-il Premier Ministre ? Président de l’UMP ? Président de la République ?
Comment appelle-t-on les hommes politiques qui s’attribuent tous les rôles ?

lundi 21 mai 2007

La FRANCE de MONSIEUR SARKOZY

Entre les deux tours de scrutin à la présidentielle, je décrivais ce que serait la
France de Monsieur Sarkozy s’il était élu. Aujourd’hui, nous sommes obligés d’utiliser le futur, et non plus le conditionnel.
Si, les 10 et 17 juin, nous ne voulons pas que la France devienne en totalité ce que j’ai décrit le 2 mai, envoyons à l’Assemblée Nationale un grand nombre de députés de Gauche, de façon à constituer une force démocratique capable de faire contrepoids à l’État-UMP.

Ce matin, sur France Inter, j’ai entendu monsieur Martin Hirsch dire qu’il espère avoir un « pouvoir de conviction, un pouvoir d’influence ». Il « croit » que le gouvernement suivra ses recommendations pour mettre en place un « revenu de solidarité active », ce qui laisse supposer qu’il n’en est pas sûr.

Des ministres de « gauche » dans le gouvernement de monsieur Fillon ? Mesure électoralise, pour faire croire qu’il s’agit d’un gouvernement d’ouverture. J’ai bien peur qu’au lendemain des législatives (ou plutôt au milieu du mois d’août, pendant la pose estivale, quand les citoyens relâchent leur vigilance), on assiste à un remaniement ministériel qui élimine ceux qui s’exprimeraient de façon un peu trop personnelle….

DECLARATION COMMUNE PS – MRC

A travers les projets qu’ils ont respectivement élaborés, le Mouvement Républicain et Citoyen et le Parti Socialiste entendent définir un programme de législature qui constitue une alternative durable à une politique de la droite, faite d’acceptation d’une mondialisation sans règle et de résignation devant le chômage de masse et ses conséquences, d’injustice sociale, de démantèlement de nos industries, de liquidation des services publics, d’abandon des principes républicains.

Ils veulent réunir leurs efforts pour rassembler une majorité de Françaises et de Français en 2007. Ils entendent réussir ensemble après la victoire pour donner un sens à cette mondialisation et remettre la France en marche.

Le Ps et le MRC se sont prononcés différemment lors du référendum sur le Traité constitutionnel européen. Ils prennent acte du vote des Français le 29 mai 2005, refusent toute ratification du texte rejeté sauf introduction dans un simple traité institutionnel de dispositions ne posant pas de problème de fond (ainsi la désignation d’un président du Conseil européen pour deux ans et demi renouvelables) ou sur lesquelles un accord entre partis pourra intervenir. Ils entendent construire l’avenir en respectant cette volonté populaire.

La priorité sera donnée à la relance économique et à la lutte contre le chômage

- Le MRC et le PS entendent réorienter la construction européenne pour la mettre au service de l’emploi et de la croissance concertée. Pour cela ils proposent de réformer le pacte de stabilité pour en faire un pacte de croissance, d’instituer un gouvernement économique de la zone euro, capable de mettre en œuvre cette priorité à la croissance, de réformer les statuts de la Banque centrale européenne pour inscrire dans ses missions la recherche d’un haut niveau d’activité et d’emploi. La lutte contre l’euro cher sera une de nos priorités.
- Nous proposons un effort renouvelé en matière de recherche et en matière d’innovation et d’impulser une politique industrielle capable de relever les défis d’une économie mondialisée, spécialement dans les secteurs vitaux et stratégiques. Il s’agira notamment de lutter contre les OPA hostiles et de mieux maîtriser le capital de nos grandes entreprises ; En matière énergétique, il sera indispensable de faire face aux prix durablement élevés du pétrole et du gaz en favorisant les énergies sans émission de gaz à effet de serre parmi lesquelles l’énergie nucléaire domaine dans lequel les atouts industriels exceptionnels de la France doivent être préservés, le développement d’acteurs énergétiques publics puissants capables d’assurer la sécurité de nos approvisionnements, ainsi que les économies d’énergie.
- Nous agirons pour changer les règles de l’OMC, exiger des normes sociales et environnementales, lutter concrètement contre les délocalisations et les destructions massives d’emplois, en protégeant l’industrie européenne et en renforçant le tarif extérieur commun par une clause antidumping social.

- La relance de la croissance suppose d’augmenter le pouvoir d’achat, de revaloriser le travail et notamment les bas salaires et d’élever les taux d’activité dans notre pays. Cette exigence appellera une réforme du financement de la protection sociale notamment par transfert d’une partie des cotisations patronales sur la valeur ajoutée de l’entreprise et par contribution accrue des revenus du capital au financement de la protection sociale.

- Nous agirons pour préserver les services publics de la frénésie de libéralisation qui les détruit ou les menace, pour la maîtrise publique des énergéticiens nationaux, pour que de nouveaux services publics apportent des réponses aux besoins de nos concitoyens.

Relever la République sera notre ambition

Nous entendons renouer avec le projet égalitaire et émancipateur de la République. Pour cela nous voulons mettre un terme à l’affaissement de l’Etat pour moderniser et en faire l’instrument par lequel le bien commun s’affirme par dessus les intérêts particuliers. La décentralisation doit cesser d’être opposée à l’Etat et doit respecter la solidarité nationale. Une vigoureuse politique d’aménagement du territoire est indispensable pour repenser la politique de la ville, l’action en faveur du logement, la politique d’aménagement rural.

L’idéal de la citoyenneté passe par une claire définition des missions de l’Ecole pour qu’elle soit capable de relever les défis de la démocratisation, de garantir l’apprentissage des savoirs fondamentaux par tous, de promouvoir tous les talents et de former des citoyens ; La rénovation de l’Université sera une priorité. Plus que jamais dans la mondialisation nous devons faire le pari de l’intelligence.

Par ailleurs un service civique court d’une dizaine de semaines, éventuellement fractionné, pourrait à la fois créer un lien social indispensable et répondre aux besoins de la nation, dans le domaine civil comme dans celui de la défense et pouvant notamment ouvrir sur des formules de volontariat service long.

L’égal accès à la citoyenneté est un enjeu majeur : aux jeunes issus de l’immigration, aux jeunes stigmatisés par leur quartier de résidence ou leur couleur de peau, nous devons tenir la promesse républicaine d’égalité. La France pourra demeurer une terre d’immigration à condition que soit affirmée la finalité de l’intégration à la République et que soit mise en œuvre une vigoureuse politique de co-développement avec les pays d’origine.

La laïcité, constitutive de la citoyenneté, est le meilleur moyen de briser l’enfermement dans le communautarisme. La France est un pays de citoyens égaux en droits et en devoirs indépendamment de leur origine ou de leurs convictions philosophiques ou religieuses. La République est le cadre dans lequel les citoyens s‘expriment en Corse comme ailleurs sur le territoire national. Le choix des électeurs de Corse exprimé par le référendum insulaire du 6 juillet 2003 sera respecté.

L’exigence de citoyenneté porte en elle le droit, égal pour tous, à la sûreté. Nous n’opposerons pas la prévention à la sanction, mais nous voulons articuler ces deux dimensions de l’action : prévention précoce, police de proximité, liaison police-gendarmerie-justice, efficacité de la justice. Ni angélisme ni démagogie sécuritaire : nous remplirons notre devoir d’assurer la sécurité à tous, et spécialement aux plus modestes qui sont souvent les plus exposés à la délinquance.

Dans le domaine des institutions, le rôle du Parlement qui contrôle le gouvernement et vote la loi doit être renforcé et, dès lors que la stabilité de l’exécutif sera assurée par un gouvernement procédant du Président de la République et présentant chaque année son programme de travail devant le Parlement. Une dose de proportionnelle, sur des listes nationales en complément des candidatures de circonscription, sera alors introduite dans le mode de scrutin législatif.

La France doit faire entendre sa voix en Europe et dans le monde

En Europe, une relance sera proposée à nos partenaires, fondée sur une action concertée de retour à la croissance (gouvernement économique de la zone euro, réforme de la BCE et du pacte de stabilité). Si des avancées institutionnelles sont possibles en accord avec nos partenaires, elles feront l’objet d’un traité institutionnel soumis à référendum mais qui ne saurait en aucun cas prévaloir sur la constitution nationale.

Les délégations de compétences sont utiles lorsqu’elles multiplient les capacités d’actions; elles doivent demeurer démocratiquement contrôlées. De même nous proposerons de simplifier la procédure des coopérations renforcées, capables de porter des projets concrets en Europe et de mettre en œuvre ces projets à côté des traités. Nous proposerons une active politique de partenariat en Méditerranée et en direction de la Russie pour garantir le développement et la paix sur notre continent et dans ses approches.

En matière de défense, l’effort doit être recentré sur les missions de défense et non sur la fourniture de contingents pour opérations extérieures souvent à la remorque des Etats-Unis. L’indépendance de notre défense, dont le noyau reste la dissuasion, est un atout pour construire en Europe un acteur stratégique indépendant dans un monde que nous voulons multipolaire et rééquilibré. Nous sommes les alliés des Etats-Unis, nous ne sommes pas leurs vassaux.

Le message de la France républicaine doit être porté avec force par la gauche : le libre-échangisme dogmatique ne résout pas les problèmes du développement et de la faim. Ce n’est pas le choc des civilisations qui vaincra la violence, mais le souci de la justice et la coopération Nord-Sud, notamment avec les pays d’Afrique. Le co-développement est notre horizon : effacement de la dette, relèvement de l’aide publique au développement, taxation des mouvements de capitaux spéculatifs, fonds structurels mondiaux, réforme du FMI et de l’OMC, organisation de flux temporaires de migration du travail. La vie internationale doit être régie par le droit. La justice internationale, telle qu’elle est élaborée notamment par le Conseil de sécurité de l’ONU, ne doit pas être une justice à deux vitesses.

La France a de nombreux atouts. C’est un grand pays fier du message universel dont la Révolution de 1789 a posé les principes. Elle dispose d’immenses ressources pour relever les défis de l’avenir dès lors qu’on fait appel au courage, à la volonté et à l’intelligence civique. Refonder la République et retrouver la confiance des citoyens : telle est la grande ambition collective que nous proposons à la gauche pour remettre la France en marche.

CONSTRUIRE la GAUCHE SOCIALISTE et RÉPUBLICAINE

Le 6 mai, une majorité de Français ont élu Nicolas Sarkozy Président de la République au terme d’une campagne électorale où la droite s’est approprié les valeurs républicaines que la gauche avait abandonnées depuis des années. Valeur du travail, amour de la France, droit à la sûreté, émancipation par l’Ecole, goût de l’effort :
Ce sont les valeurs de la République et de la gauche.

La recomposition de la droite s’est faite à l’initiative du nouveau président de la République qui était alors à la tête d’une puissance machine à faire élire, l’UMP, et plus particulièrement depuis deux ans, après le référendum européen et la fin des gouvernements Raffarin, avec le concours de François Fillon.

L’échec de Ségolène Royal et de l’ensemble de la gauche le 6 mai, la recomposition de la droite sous l’impulsion du nouveau président de la République, ainsi que la percée du candidat Bayrou le 22 avril, imposent à la gauche de se réorganiser en profondeur après avoir choisi dans la clarté une ligne politique et une stratégie de conquête du pouvoir.
La France est républicaine. La gauche a pour raison d’être l’accomplissement de la République en tous domaines.

La gauche a commencé sa recomposition avec la candidature de Ségolène Royal à l’élection présidentielle et l’accord conclu le 9 décembre 2006 entre le PS et le MRC (voir le texte)


Voilà le grand projet que la gauche doit mettre en chantier :`

- Refondation républicaine fondée sur les principes de la démocratie, de la souveraineté populaire, de la citoyenneté ;
- Refondation d’une République sociale qui protège les siens des prédateurs, qui protège les salariés du dumping social, les industries des délocalisations, le commerce des dérèglements monétaires ;
- Construction d’une Europe indépendante et consolidation du modèle social et républicain national ;
- Adoption d’une politique énergétique cohérente et relance d’une croissance écologique, riche en emplois ;
- Nouvelles règles pour le commerce international et priorité à la sécurité alimentaire partout dans le monde.

Il est possible que le PCF décide de rejoindre ce nouveau parti de la gauche républicaine et socialiste qui devrait être piloté par Ségolène Royal, sa campagne présidentielle lui donnant toute légitimité et crédibilité pour ce faire.
Il est possible également que certains membres du PRG fassent le choix d’un pôle libéral-radical autour de Bernard Tapie et Jean-Louis Borloo. Mais ils seront minoritaires. La démarche de Jean-Michel Baylet est tout à fait individuelle et n’engage pas son parti.

Il n’est pas impossible que certains membres des Verts rejoignent cette voie républicaine de la gauche, comme il n’est pas impossible que José Bové et les altermondialistes souhaitent nouer des relations constructives avec ce nouvelle définition de la Gauche.

Il reviendra à chaque organisation et à chaque citoyen de se déterminer sur la base du projet du futur parti de la gauche rassemblée.

Jean-Pierre Chevènement au Havre, le 26 mars 2007


De gauche à droite : Yves Texier, candidat dans la 9e circonscription,
Christine Moreau, Jean-Pierre Chevènement, Dominique Mutel

Dominique MUTEL, suppléant : mon parcours

Technicien de maintenance en pétrochimie depuis 32 ans,
syndicaliste, délégué du personnel, membre du CHSCT et
représentant les entreprises de mon métier en CCHSCT , je suis
administrateur dans les CFA de Seine Maritime, et je représente mon syndicat dans les commissions paritaires pour l'emploi dans les PME.
Je suis conseiller municipal du Havre dans le groupe RCV (radical-Citoyen-Verts), membre de la commission sport-culture et environnement. Je représente la ville du Havre aux Conseils d’administration du collége Iréne Juliot Curie et du Lycée Jules Siefridt dont je suis membre de droit.

Né au Havre en 1956, j’y réside depuis toujours. J'ai pratiqué le basket-ball, comme joueur, mais aussi comme entraîneur et arbitre régional diplômé. J'ai également été sélectionneur régional de Haute Normandie.

Je suis rentré en politique au moment du référendum sur le traité de Maastricht. À ce moment-là, j'ai compris tout le danger de la dérive très libérale de ce traité pour notre société.
J’occupe la fonction de secrétaire du Mouvement Républicain et Citoyen du comité du Havre depuis sa création, en 2002.

J'ai toujours respecté et défendu les valeurs de liberté, fraternité, égalité et laïcité, c'est pour cela que mon combat est quotidien, et que je me bats pour accomplir les valeurs républicaines, afin que nous puissions léguer à nos enfants un monde qui leur permette de vivre dignement.

mardi 8 mai 2007

Après le 6 mai : déclaration de Christine Moreau et Dominique Mutel

La décision des Français est à respecter.

Nous constatons cependant qu'ils veulent travailler plus pour gagner plus, partir à la retraite aprés 60 ans, remettre en cause le code du travail.
Ils souhaitent la limitation, voire la suppression du droit de gréve dans les services publics,(EDF/GDF, Douanes, Sécurité sociale, services sociaux, inspection du travail) ; ils ont opté pour la médecine à deux vitesses, pour la fiscalité à deux vitesses.

Tous les acquis sociaux l’ont été à partir des efforts des générations qui nous ont précédés, par la lutte ou la négociation.
C’est parce que nous respectons éminemment le travail de nos prédécesseurs que nous voulons continuer à tirer vers le haut le niveau de vie de nos concitoyens.
Et c’est pour cela que la gauche doit se rassembler, en vue des élections législatives comme en vue des municipales de 2008.

Nous observons que Ségoléne Royal bat Nicolas Sarkozy au Havre, comme dans toutes les grandes villes du département, ce qui est fort encourageant pour les échéancs à venir.


*Dominique Mutel est secrétaire du comité local du Havre MRC, conseiller municipal du Havre dans le groupe RCV, candidat suppléant.

lundi 7 mai 2007

COMMUNIQUE DE PRESSE par Georges SARRE

Le Mouvement Républicain et Citoyen tient à féliciter Ségolène Royal pour la campagne qu’elle a conduite avec force et caractère ces derniers mois. Elle a su rassembler la gauche et sa candidature a ouvert de réelles perspectives de refondation.

Un premier pas a été accompli. La gauche doit retrouver la confiance des salariés, du monde du travail, de tous ceux qui souffrent de la mondialisation libérale.

Cette refondation devra se poursuivre dans les prochains mois. Le MRC s’engagera pour qu’elle se réalise selon les exigences de la République : le progrès social et la justice sociale grâce aux valeurs de la Nation citoyenne, grâce à un Etat puissant et volontariste, grâce à la défense des services publics, grâce à l’égalité des droits et des devoirs.

Cette refondation est une obligation d’autant plus ardente que Nicolas Sarkozy mettra en œuvre dans les prochaines semaines les réformes ultralibérales qu’il a pris soin de cacher aux Français ces derniers mois.

Le Mouvement Républicain et Citoyen appelle les Républicains de progrès, les Républicains sincères, les femmes et les hommes de gauche à se mobiliser et à se rassembler pour faire le meilleur résultat possible aux élections législatives et pour construire demain les conditions de l’alternative.

www.georges-sarre.net